Mon Travail n'est pas terminé,

thomas lIgotti

Frank Dominio est un homme asocial, peureux et paranoïaque, parvenu malgré tout à se hisser au poste de chef de service dans une grande entreprise. Il survit tant bien que mal dans cet environnement hostile, au prix de mille lâchetés quotidiennes. Mais quand Frank soumet une idée révolutionnaire à son supérieur, ses collègues se liguent contre lui et le poussent à bout pour le faire licencier et lui voler son idée. La violence de Frank se déchaine, et, aidé par une force mystérieuse qui le dote de pouvoirs quasi illimités, il raffine sa vengeance pour faire payer à chacun de ses bourreaux des années de honte et d’humiliation.
   Ce court roman (le seul de Ligotti) est suivi de quatre nouvelles avec lesquelles il forme les « Contes d’horreur en entreprise », critique acerbe et hallucinée du monde du travail, l’un des sommets de cette œuvre d’une noirceur sans équivalent.

Premier titre de la collection Pb82


Traduit de l'anglais (États-Unis) par Fabien Courtal.

Titre original : My Work is not yet Done 

Comprend  :

Mon travail n'est pas terminé 

Notre superviseur temporaire

Pour une justice rétributive

Mon plan bien à moi pour ce monde

Le réseau du cauchemar




Illustration de couverture : Ludovic Debeurme.

296 pages

22€


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ET AUTRES CONTES D'HORREUR EN ENTREPRISE.

On trouve à coup sûr un peu de sang de bête chez tous ceux qui aspirent à conserver leur place en ce monde et auxquels fait défaut l'ultime décence de se retrancher du troupeau. 

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Je suis conquise d'avance par ce roman vite dévoré. [...] C'est une jubilation !

Eva Bester,
France Inter

Photographies : Alexis Machet

Écouter l'émission Grand Canal sur France Inter, consacrée à Thomas Ligotti, avec Guillaume Mélère et Fabien Courtal.

On en parle

Imaginez Italo Calvino scénarisant Black Mirror ou Lovecraft devenu clown d'hôpital pédiatrique et vous aurez une assez bonne idée du monde glacé et opaque de Thomas Ligotti.

Les histoires de Ligotti, chirurgicalement traduites par Fabien Courtal, entrecroisent fiction sociale et récit fantastique, absurde kafkaïen et horreur lovecraftienne pour révéler ce qui se cache au cœur de l’humanité : rien.

écouter la chronique

François Angelier,
France culture

Sébastien Omont
En attendant Nadeau

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